Mercredi 4 août matin
Par Jocelyn-Pierre Rosaz et Thomas Hecquet
En France, les défenseurs de la cause animale ne sont pas représentés politiquement. En effet, aucun des grands partis actifs sur la scène politique francaise n'intègre dans sa réflexion les problématiques liées aux animaux non-humains. En outre, le mouvement animaliste français n'a pas de représentants politiques ad hoc reprenant à leur compte les revendications exprimées par les militants et par les citoyens qui souhaitent une évolution significative de la condition animale.
À ce jour, l'expression des revendications se fait par les associations et leurs militants directement auprès des pouvoirs publics et du grand public, par voie de presse et, le plus souvent, sous forme de manifestations dans la rue.
Le mouvement animaliste aurait-il intérêt à prendre une envergure politique afin que les revendications s'expriment aussi par le suffrage universel et que la pression s'exerce ainsi dans les urnes ?
Dans une première partie, nous nous interrogerons sur l'opportunité pour le mouvement animaliste d'entrer dans l'arène politique. Dans quel(s) but(s) ?
Sous quelle forme ? À quel prix ?
Dans une seconde partie, nous présenterons quelques exemples de partis politiques animalistes actifs en Europe.
La question de créer un parti politique en France mérite d'être posée et débattue. C'est l'objet de cette présentation.